Une nouvelle approche pour bloquer la propagation des cellules cancéreuses

Hugo Lavoie, Driss Lajoie, Ting Jin et Marc Therrien | Crédit : IRIC

Une étude menée par l’équipe de Marc Therrien perce le mystère du pouvoir oncogène de mutants de la protéine BRAF et met au jour des façons inédites de les contrecarrer.

L’équipe de Marc Therrien, professeur titulaire au Département de pathologie et biologie cellulaire de l’Université de Montréal, directeur de l’Unité de recherche en signalisation intracellulaire et directeur général de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC), a mis au jour des changements structurels majeurs qui permettent à la protéine BRAF d’échapper aux contrôles de la cellule et de mimer son activation, ce qui lui confère un fort potentiel oncogène. De plus, l’équipe a réussi à rétablir complètement l’état conformationnel normal de la protéine par l’utilisation de petites molécules – ce qui constitue une première.