Aider son cerveau à prévenir l’apparition des symptômes de la maladie d’Alzheimer

Une étude de l’UdeM montre qu’une série de séances d’entraînement cognitif a eu des effets durables sur la mémoire chez des personnes âgées.

Entraîner son cerveau à se souvenir de certains éléments peut-il aider à prévenir l’apparition de symptômes de la maladie d’Alzheimer? Une étude canadienne montre que c’est possible, même cinq ans après la fin de l’entraînement.

Selon l’étude, une simple série de séances d’entraînement cognitif – deux heures par semaine pendant huit semaines – a suffi à freiner le déclin cognitif chez une cohorte de Québécois souffrant de troubles cognitifs légers.

Les résultats de l’étude dirigée par une équipe de recherche de l’Université de Montréal sont publiés dans la revue Alzheimer’s & Dementia: Diagnosis, Assessment & Disease Monitoring, de l’Alzheimer’s Association, dont le siège est à Chicago.

«Il y a quelques années, nous avions démontré qu’une intervention précoce pouvait améliorer les fonctions cognitives des personnes à risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer; nous avions aussi observé des changements cérébraux montrant que ces personnes avaient compensé mentalement leurs pertes de mémoire», explique l’auteure principale de l’étude, Sylvie Belleville, professeure titulaire au Département de neurosciences de la Faculté de médecine et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neuroscience cognitive du vieillissement et plasticité cérébrale.

 

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