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L’engagement étudiant a été récompensé au Gala Forces Avenir 2025 et la Faculté de médecine s’est démarquée grâce à ses trois finalistes.
Le 27e Gala Forces Avenir, qui a eu lieu le 14 octobre au Capitole de Québec, a révélé autant de projets aux retombées positives pour la société que de personnalités d’influence qui désirent améliorer le monde. Chaque année, Forces Avenir récompense des projets et des personnalités qui se démarquent par la portée de leurs actions dans la collectivité.
Félicitations aux personnalités et projets Avenir du Gala 2025 qui stimulent, encouragent et valorisent l’engagement étudiant à l’Université de Montréal!
Rania El Ghayour
En 2024, elle fonde Students vs Cancer, mobilise 15 étudiants et étudiantes et amasse 13 500 $. Elle participe à plusieurs campagnes de sensibilisation et devient même conférencière TEDx. Son but: devenir médecin chercheuse pour que plus aucun enfant n’affronte seul le cancer. Rania El Ghayour est une étudiante qui par ses actions souhaite tracer la voie vers une médecine plus humaine, plus engagée et solidaire.
Association of Women Surgeons, section du campus principal de l’UdeM
Mentorat, conférences virtuelles, ateliers et congrès annuel (qui a, l’an dernier, attiré 80 étudiantes) sont quelques exemples d’activités mises sur pied par l’AWS et qui permettent d’aborder des sujets importants pour les femmes, comme la conciliation travail-famille. Sur son compte Instagram, suivi par 1600 personnes, l’AWS présente chaque semaine le portrait d’une chirurgienne inspirante, en plus de proposer un balado, dont 28 épisodes ont été diffusés jusqu’à présent, ainsi qu’un journal scientifique où les femmes sont mises en lumière. L’Association appuie aussi différentes causes.
Cœurs en visite
Première initiative étudiante canadienne du genre, Cœurs en visite fait le pont entre ces établissements et le milieu scolaire en menant des activités de sensibilisation en vue de recruter toujours plus de bénévoles. Un projet qui fait des petits, puisque, en plus des sections montréalaises, les organisateurs s’apprêtent à en lancer de nouvelles à Québec et Sherbrooke. Lauréat d’un prestigieux prix Hippocrate, le collectif organise également des ateliers ludiques ponctuels pour apporter du réconfort et de la joie dans les moments difficiles.
Pour connaître les autres récipiendaires de l’UdeM
Une personnalité et deux projets inspirants de la Faculté se démarquent au Gala Forces Avenir
Chères étudiantes, chers étudiants,
Chères professeures, chers professeurs,
Chers membres de la communauté facultaire,
À la suite suite de l’adoption de la Loi 2 par le gouvernement du Québec, nous vous informons que les activités d’enseignement ont repris ce matin dans notre programme de médecine.
Nous sommes conscients que la situation demeure difficile pour toutes et tous. Nous tenons d’abord à souligner les efforts et la résilience dont ont fait preuve les étudiantes et étudiants au cours des dernières semaines, ainsi que la contribution essentielle de nos professeures et professeurs pour assurer la continuité et l’excellence de la formation.
Nous réitérons notre profonde reconnaissance à l’égard de l’ensemble des membres de la communauté facultaire pour leur engagement envers la formation médicale à l’Université de Montréal et réaffirmons notre volonté de maintenir un dialogue ouvert et respectueux avec chacune et chacun d’entre vous.
- Pour consulter le texte de la Loi 2.
- Vous trouverez également un résumé des dispositions relatives à l’enseignement universitaire préparé par nos services juridiques.
Soyez assurés que nous mettons tout en œuvre pour limiter les impacts de cette situation inédite et vous accompagner au mieux durant cette période d’incertitude.
Merci pour votre compréhension et votre confiance,
Patrick Cossette
Doyen
Reprise des activités d’enseignement en médecine
Depuis le 15 septembre, la très grande majorité des stages cliniques des externes sont à l’arrêt, tandis que la formation préclinique est fortement perturbée. Cette situation sans précédent touche de plein fouet nos étudiantes et étudiants, mais aussi l’ensemble de notre communauté facultaire.
Je sais à quel point la situation est éprouvante pour nos étudiantes et étudiants. Elle bouscule leurs plans, leurs études, leurs rêves. Soyez assurés que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour en atténuer les effets et pour qu’un règlement survienne le plus tôt possible. Depuis le début du conflit, qui fait grand bruit dans les médias, nous sommes en communication constante avec la communauté étudiante et multiplions les représentations auprès des instances gouvernementales et des fédérations médicales afin que chacune et chacun puisse poursuivre son parcours dans les meilleures conditions possibles.
Les doyennes et doyens des quatre facultés de médecine du Québec ont d’ailleurs publié une déclaration commune, réaffirmant leur engagement envers la relève et appelant à une résolution rapide du conflit.
Avancer malgré tout
Malgré la situation, la Faculté continue d’aller de l’avant et d’innover en formation et en recherche en santé. Voici deux initiatives qui en témoignent :
D’abord, un don majeur de 4 M$ de Power Corporation du Canada appuiera la création d’un milieu d’apprentissage unique en médecine de première ligne, ancré dans les communautés et en phase avec notre mission de responsabilité sociale.
Ensuite, deux nouveaux projets verront le jour :
- Un campus délocalisé dans les Laurentides, qui accueillera des étudiantes et étudiants en médecine et en pharmacie. La Faculté de médecine y recevra sa première cohorte à l’automne 2026.
- Un nouveau groupe de médecine de famille universitaire (GMF-U) affilié à l’UdeM, situé au CLSC de Montréal-Nord-Est. Il s’agira du 21e GMF-U à rejoindre la grande famille de l’Université de Montréal.
Enfin, nos équipes en pédagogie se penchent sur la génération Z, ces futurs médecins que nous formons aujourd’hui, pour comprendre leurs valeurs, leurs forces et leurs besoins. Cette réflexion nous aide à adapter nos approches en enseignement et à nourrir l’idéal de nos étudiantes et étudiants qui, avec leur dynamisme, leur humanisme et leur sens de l’équité, rêvent de changer le monde pour le mieux!
Ces projets illustrent bien notre volonté de maintenir le cap et de préparer une relève compétente, engagée et prête à faire face aux défis du système de santé.
Dans ces moments d’incertitude, il est essentiel de se rappeler ce qui nous unit : la passion de former, de soigner et d’innover. Continuons d’avancer, dans la confiance et la résilience.
Patrick Cossette, doyen
Suspension de l’enseignement médical : une situation éprouvante pour nos étudiantes et étudiants
Le réseau de la santé vit des heures difficiles. Pourtant, de jeunes adultes choisissent encore et toujours la médecine pour prendre soin de nous. Avec humanisme, empathie, ouverture et bienveillance… mais pas aux dépens de leur santé ni de leur équilibre de vie.
Portrait d’une relève passionnée, ouverte d’esprit, motivée et réaliste, qui veut combattre les inégalités et changer le monde.
«On est une génération diverse, avec mille cerveaux, mille mentalités et mille façons de penser. Nos façons d’agir et nos motivations diffèrent, mais une chose nous unit : notre humanité.» ‒ Dilinur Abdumutalova, 20 ans
«Notre génération veut combattre les inégalités, s’impliquer et changer le monde. Je suis fier d’en faire partie!» ‒ Marwan Sbahi, 19 ans
Ils ont la jeune vingtaine et l’espoir chevillé au cœur. Un doux jeudi d’octobre, une bonne quinzaine d’étudiantes et d’étudiants de première année en médecine à l’UdeM ont accepté de livrer leurs réflexions sur leur propre génération, la Z ‒ celle que les sociologues s’emploient à décoder.
À l’image de leurs pairs ‒ nés entre 1997 et 2012 ‒ qui ont grandi avec Internet, les réseaux sociaux et les écrans, ils sont hyperconnectés, lucides et informés. Conscients des défis du système de santé et des enjeux planétaires, ces futurs médecins sont en quête de sens et d’équilibre, soucieux de leur mieux-être et de celui des communautés.
«Cette lutte pour un monde meilleur et une planète en santé de manière durable est l’une des clés fondamentales pour tenter de comprendre la génération Z. Pour elle, il est désormais impératif de considérer les enjeux de la planète de manière individuelle et collective.»
– Génération Z : l’humanité numérique en marche, éditions Château d’encre, (2019), Carol Allain
Enfants de la pandémie et de la crise climatique, ils ont appris à faire preuve de résilience et à composer avec les nouvelles réalités. Visiblement, rien ne les décourage de s’engager en médecine – comme en témoigne l’affluence constant aux portes ouvertes, année après année!
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LISEZ Génération Z : comment former les futurs médecins et les préparer à ce qui les attend
Génération Z : qui est cette relève qui nous soigne?
La formation, le recrutement et la rétention de la relève en médecine sont au cœur des priorités. Encore faut-il connaître ses valeurs, ses besoins et ses forces pour mieux l’accompagner.
Les Drs Véronique Castonguay, adjointe à la formation professorale au Centre de pédagogie appliquée aux sciences de la santé (CPASS), et Ahmed Moussa, directeur du Centre de recherche en pédagogie de la santé (CRPS), s’intéressent de près à cette nouvelle génération d’apprenantes et d’apprenants afin d’adapter les approches pédagogiques à leurs réalités.
Qu’est-ce qui caractérise les futurs médecins de la génération Z ?
Véronique Castonguay : Ils cherchent une cause dans laquelle s’investir et veulent faire une différence. Les valeurs sont centrales pour eux : santé planétaire, équité, justice sociale. Le domaine de la santé leur offre cette possibilité d’avoir un impact réel sur la vie des gens. Ils arrivent dans nos programmes avec la passion et le désir de changer le monde. Contrairement aux Y, souvent perçus comme plus centrés sur eux-mêmes, les Z sont ouverts sur le monde et souhaitent agir à grande échelle. Ils cherchent moins à s’engager dans une organisation qu’à épouser une cause qui leur ressemble. Beaucoup d’articles les dépeignent de manière négative (woke, flake…). Il faut aussi reconnaître leurs forces. Comme enseignants, notre rôle est d’entretenir cette passion malgré les défis du système de santé. Il faut leur transmettre le courage de persévérer et de réaliser leurs idéaux.
En quoi diffèrent-ils des générations précédentes ?
Ahmed Moussa : Les Y prônaient l’équilibre travail-famille-loisirs. Les Z vont plus loin : pour eux, le mieux-être touche toutes les sphères de la vie. Ils veulent contribuer à rendre leur milieu de travail plus sain et plus humain. C’est un peu le retour du balancier: après les X pour qui le travail passait avant tout, et les Y qui ont misé sur la conciliation, les Z cherchent maintenant à ramener un équilibre plus global.
Véronique Castonguay : Je les trouve aussi plus stables en emploi. Les Z veulent s’investir durablement. Côté défis, ils ont parfois été surprotégés et surencadrés par des parents «hélicoptères». Ils peuvent donc sembler moins autonomes, mais ils ont simplement besoin qu’on leur donne des balises claires. Ils paraissent aussi plus anxieux, parfois moins à l’aise avec la communication, la gestion des conflits ou celle du temps. Notre défi, comme enseignants, est de leur apprendre à devenir pleinement responsables de leurs patients et de leurs décisions. Ils sont capables ; il faut leur faire confiance et les outiller.
Le nouveau programme de médecine tient-il compte de ces réalités ?
Ahmed Moussa : Oui. Le programme a été revu en profondeur pour donner plus de sens à chaque volet. Un nouveau thème, l’identité professionnelle du médecin, regroupe des compétences comme le leadership, le mieux-être et les humanités en santé ‒ autant d’éléments qui rejoignent les valeurs des Z. Le renouveau se reflète surtout dans les contenus et les priorités, davantage que dans les méthodes.
Véronique Castonguay : On sait que les étudiantes et étudiants de la génération Z, très connectés, ont parfois moins l’habitude du travail d’équipe. L’apprentissage en groupe (et en présentiel!) leur permet de développer ces habiletés essentielles. Le programme comprend aussi des cours de communication et de collaboration. Bref, le renouveau a beaucoup de sens face aux défis qui les attendent.
Comment forme-t-on les professeurs à enseigner à cette génération ?
Véronique Castonguay : Nos formations professorales abordent des thèmes comme la supervision, la rétroaction et la communication, mais aussi les différences générationnelles. Les enseignants y participent volontairement : ils perçoivent le changement et cherchent à mieux comprendre leurs étudiants. Nous les sensibilisons à l’importance de favoriser l’autonomie des apprenantes et des apprenants, et de résister à la tentation de tout faire à leur place!
Ahmed Moussa : Nous travaillons aussi sur le contenu des cours (comment enseigner le leadership, l’identité professionnelle ou le mieux-être de manière structurée). Il s’agit de donner aux professeurs des repères concrets pour aborder ces compétences avec la nouvelle génération. Notre rôle, c’est de les aider à grandir et à transformer leurs défis en forces.
Est-ce la première fois que l’enseignement s’adapte explicitement à une génération ?
Véronique Castonguay : On l’a vécu avec les Y ‒ j’en fais partie ! ‒ mais les défis ont évolué. L’Université a fait un réel effort pour identifier les besoins de formation et mieux y répondre. Le fait de comprendre que certaines tensions sont générationnelles change tout. Aucune génération n’est meilleure qu’une autre ; elles sont simplement différentes. Reconnaître ces dynamiques permet de mieux saisir les écarts de perception entre professeurs et étudiants.
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Bibliographie
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Génération Z : comment former les futurs médecins et les préparer à ce qui les attend
Un test unique, offert au CHU Sainte-Justine, permet la détection rapide des anomalies génétiques des cancers pédiatriques grâce au séquençage adaptatif, accélérant le diagnostic et le traitement.
Et si un seul test pouvait contribuer à la fois au diagnostic, à la caractérisation et à l’orientation du traitement du cancer chez l’enfant – tout en permettant d’éviter des traitements toxiques ou potentiellement inutiles? C’est le pari audacieux qu’a relevé la Méta-plateforme de génomique intégrée (MPGI), sous la direction scientifique du Dr Vincent-Philippe Lavallée, professeur agrégé au Département de pédiatrie de la Faculté de médecine de l’UdeM, et hématologue et chercheur clinicien au CHU Sainte-Justine. L’équipe propose une nouvelle approche novatrice de séquençage du génome complet alliant rapidité, précision et accessibilité.
Grâce aux outils d’Oxford Nanopore Technologies et à l’échantillonnage adaptatif, l’équipe de recherche est maintenant en mesure de détecter une vaste gamme d’anomalies génétiques et épigénétiques en moins de 24 heures, et certaines même en moins d’une heure. Cette plateforme ouvre ainsi la voie à une prise de décision clinique accélérée dans un contexte où chaque heure compte pour amorcer le bon traitement.
Un diagnostic rapide et complet des cancers pédiatriques par le séquençage adaptatif
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