Commotion cérébrale: prêt ou pas à retourner au jeu?

Physiques, comportementaux, psychologiques et sociaux. Les facteurs qui font que les athlètes sont prêts (ou non) à reprendre le sport après une commotion sont plus complexes qu’on pourrait le croire.

Près de 20 % des personnes qui pratiquent des sports de contact comme le hockey ou le rugby subissent une commotion cérébrale au cours d’une saison. Et les commotions représentent jusqu’à 44 % de toutes les blessures causées par ces sports.

Provoquée par un coup direct ou indirect au visage, à la tête ou à une autre partie du corps, une commotion cérébrale liée au sport se manifeste généralement par un ou plusieurs des symptômes suivants: maux de tête, irritabilité, fatigue, troubles de l’équilibre, de la mémoire ou du sommeil.

Il est reconnu qu’un athlète se remettant d’une commotion cérébrale suive la «stratégie de retour au sport». Supervisé par un professionnel de la santé, ce programme en six étapes renseigne sur les différentes activités physiques autorisées selon les symptômes ressentis et leur gravité. Une fois les étapes franchies, l’athlète est alors considéré comme «prêt» à reprendre son sport.

Or, cette stratégie se concentre presque exclusivement sur les facteurs physiques d’une commotion cérébrale et accorde peu d’attention à d’autres éléments de nature comportementale, psychologique ou sociale.

Jeffrey Caron, professeur à l’École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique de la Faculté de médecine de l’UdeM, s’est demandé quels étaient réellement les facteurs qui font que les athlètes se disent prêts (ou non) à retourner au jeu après une commotion cérébrale liée à la pratique de leur sport.

 

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