Une nouvelle étude met en relief les conséquences neurochimiques des coups à la tête qui ne mènent pas à une commotion cérébrale, mais qui peuvent nuire malgré tout à la santé du cerveau.
Au cours d’un match de football, un joueur reçoit un coup assez puissant à la tête. Il ne se sent pas étourdi ni confus: il semble avoir évité la commotion cérébrale. Pourtant, malgré l’absence de symptômes commotionnels, l’impact subi a perturbé l’équilibre chimique de son cerveau. Et ce débalancement n’est pas sans répercussions.
Voilà la conclusion d’une nouvelle étude menée par Louis De Beaumont, neuropsychologue clinicien et professeur agrégé au Département de chirurgie de la Faculté de médecine de l’UdeM : recevoir des coups à la tête d’une certaine puissance mène à une toxicité cérébrale, même lorsqu’il n’y a pas de commotion.